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Présentation des villes du Maroc

26 mars 2011

Essaouira

 

Anciennement appelée Amogdul ( la bien gardée ) en Berbère, Mogdura Mogadur en espagnol et Mogador en français, Essaouira ( la bien dessinée ) est une ville portuaire du Maroc sur la côte atlantique (coordonnées : comptant environ 70 000 habitants et le chef-lieu de la province du même nom qui compte environ 500 000 habitants.
Sa médina est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Histoire

D'après la tradition, après la fondation de Carthage en 814 av. J.-C. des marchands puniques se dirigèrent vers l'extrême Occident, jusqu'à Essaouira , pour y installer des échelles , des comptoirs. Les premiers hommes sur lesquels il existe des renseignements y parlaient une langue berbère. Dès lors Essaouira, ce mouillage utilisé par le navigateur carthaginois Hannon dès le VIe siècle av. J.-C., protégé des alizés et riche en eau potable, servit pendant plusieurs siècles de poste avancé sur la route du Cap-Vert et de l'Équateur. Vers le IIIe siècle av. J.-C., les Berbères s'organisèrent en monarchie.
La région passa sous influence romaine à la suite de la Troisième guerre punique en 146 av. J.-C.. Rome fit un État-client de ce royaume dont le souverain le plus illustre fut Juba II. Le souverain favorisa l'installation de son équipage et le développement de l'industrie des salaisons et de la pourpre. C'est cette seconde activité (production de teinture à partir d'un coquillage : le murex) qui explique la renommée des îles Purpuraires (au large d'Essaouira) jusqu'à la fin de l'Empire romain. Cette couleur, chez les Anciens, était synonyme d'un rang social élevé. En 42 ap. J.-C., Rome finit par annexer le royaume berbère pour le transformer en province romaine de Maurétanie tingitane.
Au Moyen Âge, les marins portugais mesurent tous les avantages de cette baie et baptisent la ville Mogador , déformation probable du nom de Sidi Mogdoul, un marabout local. Les juifs ont un statut spécial d'intermédiaires entre le sultan et les puissances étrangères, obligées d'installer à Essaouira une Maison consulaire (il y en eut jusque dix dans la Kasbah ). On les appelle les « négociants du roi » ou les « représentants consulaires ». Ils ont, par exemple, le monopole de la vente du blé aux chrétiens, celle-ci étant interdite aux musulmans.

La ville nouvelle

En 1764, le sultan Mohammed ben Abdellah décide d'installer à Essaouira sa base navale, d'où les corsaires iront punir les habitants d'Agadir en révolte contre son autorité. Il fait appel à Théodore Cornut , un architecte français à la solde des Britanniques de Gibraltar. Le sultan le reçoit avec tous les honneurs dus à un grand artiste et lui confie la réalisation de la nouvelle ville « au milieu du sable et du vent, là où il n'y avait rien ». Cornut l'Avignonnais, qui avait été employé par Louis XV à la construction des fortifications du Roussillon, travailla 3 ans à édifier le port et la kasbah , dont le plan original est conservé à la Bibliothèque nationale de France à Paris. Il semblerait que la seconde ceinture de remparts et la médina aient été dessinées bien après le départ de Cornut. Le sultan n'avait souhaité prolonger leur collaboration, reprochant au Français d'être trop cher et d'avoir travaillé pour l'ennemi britannique. Avec son plan très régulier, la ville mérite bien son nom actuel d' Es Saouira , qui signifie « la Bien-Dessinée ».

Une rue à Essouira

L'importance d'Essaouira n'a cessé de croître jusqu'à la première moitié du XIX e  siècle, et la ville connut une formidable prospérité grâce à l'importante communauté juive. On y compta jusqu'à 17 000 juifs pour à peine 10 000 musulmans. La bourgeoisie marocaine accourait y acheter des bijoux. On l'a longtemps surnommé le port de Tombouctou, car les caravanes chargées d'or, d'épices et d'esclaves venues d'Afrique subsaharienne y étaient négociées. Le commerce y était florissant. Mais la plupart des juifs partirent après la guerre des Six Jours. Aujourd'hui, il ne subsiste que quelques familles juives dans la ville.
Pendant des années, ce fut le seul port marocain ouvert au commerce extérieur. Le déclin commença avec le protectorat français et le développement d'autres ports (Casablanca, Tanger, Agadir). Handicapée par ses eaux peu profondes et ne pouvant pas recevoir les gros bateaux modernes, la ville connaît cependant une renaissance spectaculaire depuis une quinzaine d'années, renaissance due essentiellement au tourisme mais aussi à sa vocation culturelle.
Essaouira est aujourd'hui le chef-lieu d'une province de 500 000 habitants, pour la plupart agriculteurs. La ville est unie par une opération de coopération avec Saint-Malo, sous l'égide de l'Unesco.
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26 mars 2011

Agadir

Le terrible tremblement de terre de février 1960 n'est plus qu'un mauvais souvenir. La ville qui s'étend aujourd'hui au pied de la vieille kasbah a vu sa population tripler depuis le cataclysme. Deuxième port sardinier du pays après Tan Tan, Agadir est surtout la capitale touristique du royaume. Avec ses 16000 lits d'hôtels,elle est aux yeux d'une clientèle internationale majoritairement allemande synonyme de vacances. Une plage de sable fin qui paresse sur 9 Km, un site bien abrité des vents et 300 jours d'ensoleillement par an. A cela s'ajoute un arrière pays haut en couleurs et riche de curiosité en tous genres. Seule ombre au tableau,une masse nuageuse qui,en été ,s'établit fréquemment entre 50 et 200 m d'altitude au-dessus de la ville et de la plage. Si elle garantit une température plus agréable,ses stratus ne laissent pas passer le soleil... Agadir dans l'histoire Santa Cruz de Cap de Gué. Mystère des origines:si l'on a parfois identifié Agadir à l'ancien port de Rusaddir,cité par polybe vers 130 av notre ère,l'histoire reste muette à ce sujet. Elle ne semble s'éveiller qu'à partir de 1505,avec la construction, par un gentilhomme portugais,d'un fortin nomme Santa Cruz de Cap de Gué,un peu au nord de la ville actuelle. Mais sans doute celui-ci complétait-il une implantation berbère préexistante,sous la forme,justement,d'un agadir. Vendu en 1513 au roi de Portugal, le fort devient le centre d'une région soumise à l'autorité portugaise tandis que s'établit un port, fréquente par les négociants européens. Apres plusieurs tentatives,le sultan saadien Mohammed ech Chaeikh s'en emparera en 1541. Le port du Sous. Sous les Saadiens. Agadir connaît une réelle prospérité. On y débarque des draps,tandis que le port exporte du sucre canne,des dattes,de la cire,des peaux brutes,de l'or, etc. l'extinction progressive de la culture de la canne à sucre,à partir du milieu du XVII, marque le début de son déclin. Un siècle plus tard, en 1760,Sidi Mohammed ben Abdallah, lui porte un nouveau coup, pour punir la ville de son indocilité,en fermant le port au trafic européen et en fondant le port au concurrent d'Essaouira. Le voyageur Cochelet qui visitas la ville en 1819 n'y compte qu'une douzaine de maisons encore debout. Visiter Agadir Toute blanche,bien conçue et aérée la ville d 'Agadir manque cependant de charme. Autour du centre ville se développe une agglomération étendue dont les avenue sans fin n'invitent guère à la promenade. La principal attraction touristique de la ville reste donc sa belle et longue plage de sable fin,prisée des adeptes de la position horizontales sous le soleil , mais dont se lasseront assez vite tous les autres... Rappelons toutes fois qu'Agadir est un point de rendez-vous idéal et reposant avant d'entreprendre des excursions vers le Sud atlantique ou vers l'arrière pays et l'Anti-Atlas. Durée : une demi-journée permet d'avoir un bon aperçu de la ville et de visiter le musée municipal. La Kasbah est le plus beau site d'Agadir, Véritable nid d'aigle dominat l'océan de 236 m, elle offre sur la ville, ses installations portuaires et industrielles,une vue remarquable. Elle fut édifiée en 1540 par Mohammed ech Cheikh pour servir de base d'attaque contre la forteresse portugaise. Craignant un retour offensif des Portugais,Moulay Abdallah la rebâtit en 1752 et y installa une garnison de 2000 renégat et turcs. Une inscription en arabe et en hollandais rappelle que les Pays-Bas y installèrent un comptoir en 1746.Avant de monter sur les rempart ( reconstruits après le séisme) pour contempler la cité d'aujourd'hui,tournez un instant votre regard et vos pensées vers cette esplanade chaotique qui en occupe l'intérieur: ici s'étendait l'un des quartiers les plus peuplés de l'Agadir d'avant le séisme. Rien n'a pu être sauvé et , sous les ruines aplanies au bulldozer,quelque milliers de victimes sont en seventies la même ou elles vécurent. Le port d'Agadir est depuis son origine,un port de pêche très moderne ou les poussons sont immédiatement traités dans 17 conserverie, 8 usines de sous-produits et 6 usine frigorifiques; il est l'un des tout premiers ports sardiniers du monde,ayant dépassé son rival Safi. La vente aux enchère du poisson a lieu l'après-midi. Mais c est aussi un port de commerce,le quatrième du Maroc. Par Agadir transitent les importation hydrocarbures céréales,bois et les exportations d'agrumes,primeurs,produits agricoles,minerais,conserves et divers sous produits du poisson. la ville moderne : le centre ville est parcouru par les avenues Genetal-Ketani, Hassan II, des FAR ,du Prince Moulay Abdallah et du Prince Sidi Mohamed. Ces artères entre lesquelles s'intercalent des zones piétonniers et que bordent des restaurant,des boutiques et des magasins d'artisanat,forment le coeur anime de la ville. Celui-ci est séparé de la zone touristique ou est implanté la plupart des hôtels par l'avenue Mohammed V. En dépit de l'unité architecturelle de la ville, certains bâtiments ressortent de l'ensemble. La poste principales,oeuvre de l'architecte J-F Zevaco, se signale par un pan de béton brut,incliné vers l'avant,qui en constitue la façade. A l'intérieur,l'ambiance est rendue très accueillante par un éclairage zénithal, l'utilisation du bois de cèdre et une finition raffinée. L'hôtel de ville, à cote de la poste conçu par le même architecte est de facture plus classique. En empruntant l'av des FAR, on atteint l'agréable jardin du portugal. Presque à l'opposé, la caserne des sapeurs-pompiers développe un large croissant de béton dominé par une tour d'entraînement. En face,joli jardin d'Ibn Zaidoun. En circulant dans la ville,on peut voir encore une école primaire dans laquelle l'architecte J-F.Zevaco a traité des éléments ordinaires selon une conception sculptural très poussée. Du même architecte,intéressante villas en bande dont les cours jardins sont bien adaptées au climat. Proximité immédiate,d'autre villas en bande,à un ou deux niveau, et couvertes de voûtains,offrent une solution originale aux problèmes de l'habitat local. A la limite de la ville et de la zone hôtelière et balnéaire,ou pourra voir également le théâtre en plein air et le musée municipal Bert Flint qui abrite une importante collection d'objet traditionnels du sud marocain. Sites à visiter - Musée municipal Bert Flint sur le boulevard Mohammed V - Théâtre de Plein Air, à 100 mètres du musée - Vallée des Oiseaux, agréable zoo des oiseaux s'étirant sur l'avenue des Administrations, entre les boulevards Mohammed V et Hassan II - L'élégant tribunal près de la Vallée des Oiseaux - Jardin du Portugal et son musée mémorial - Jardin ibn Zaydoun, entre l'avenue du Prince Moulay Abdellah et la rue du 18 novembre - Poste centrale, entre l'avenue Mohammed VI et l'avenue du prince Moulay Abdellah - Mosquée Loubnane, entre l'avenue des FARS et l'avenue du Prince Moulay Abdellah - Mosquée Mohammed V, sur le boulevard du Président Kennedy - Médina, espace artisanal créé par Beato Salvatore Polizzi en employant des techniques de construction berbères traditionnelles - Souk alhad (Dimanche) Environs d'Agadir 1- Imouzzer des Ida Outanane (61 Km nord par la route P8 et la CT 7002 ,goudronnée).Une des plus agréables excursions que l'on puisse faire au départ d'Agadir,bien que la forte fréquentation touristique du site des cascades puisse parfois en altérer le charme. Suivre sur une douzaine de kilomètres la route d'Essaouira et tourner à droite. La CT 7002,sinueux et accidenté,traverse notamment,après Oulma 5 (24 Km);la gorge de l'asif Tamghakht. De nombreuses piscines naturelles formées par l'oud offrent des haltes rafraîchissantes et des lieux de pique nique ombragés de palmiers. Au-delà, le paysage strié de plissements gigantesques se dénude,juste ponctué par les taches vertes de la végétation ou le pisé rouge de modestes villages. Les maisons blanches de la petite ville d'Imouzzer dominent une palmeraie. Depuis la terrasse de l'hôtel Les Cascades, la vue s'étend sur la montagne et la cote. A Immouzzer des Ida Outanane se déroule, généralement en août, la fête du miel, l'une des ressources de la région. A 3 Km environ vers l'ouest ,dans la vallée de l'oued Tinkert, on peut atteindre à pied des cascades. le long du sentier,parfaitement balisé,de petits vendeurs de pierre ou l'artisanat insistent pour cous accompagner jusqu'aux chutes. Attention: l'eau ne coule qu'en hiver, après des pluies abondantes. Si ce n'est pas le cas,l'excursion se révèle décevante ( se renseigner auprès de l'hôtel des Cascades) 2- L'oued Massa ( 51 Km sud par la route p30; prévoir un pique-nique car l'hôtel -camping -restaurant de la plage de M'Rbat est peu attrayant ; se munir également de jumelles). Apres la borne kilométrique indiquant ( Tiznit 41 km ), prendre la première petite route goudronnée à droite 7 Km plus loin,laisser sur votre droite la piste et le panneau indiquant "M'Rbat plage" pour continuer sur la même route. Le Gourdon cesse lorsque celle-ci pénètre dans la réserve naturelle de l'oued massa, établie pour protéger le milieu naturel du littoral et de l'estuaire,ou s'étendent salines et blancs de sable,permet de faire une belle promenade et d'observer de nombreux oiseaux (meilleures période : mars, avril et octobre) la baignade en mer est déconseillée car dangereuse. Sur la plage se trouve le marabout de Sidi Rbat, dont le nom traduit l'ancienne présence d'un couvent fortifié (ribat) ,d'ailleurs mentionné par le géographe arabe El Yacoubi. On situe dans les parages l'emplacement de l'ancienne ville de Mass ou, selon la tradition ,Oqba ben Nafi aurait conduit son cheval jusque dans les flots, prenant Allah à témoin qu'il ne restait plus de territoire à conquérir à l'ouest .La région ne dut pas , en fait ,être convertie à l'islam avant le début du XI. Le port de Massa,assez florissant jusqu'au début du XVII, périclita par la suite. Ce n'est plus aujourd'hui qu'un souvenir,entretenu par de curieuses légendes dont l'une affirme que le prophète Jonas y aurait été rejeté par la baleine. C'est sur cette plage aussi qu'un jour se lèveront les "maître de l'heure" et l'antéchrist... A voir encore dans la région : Taroudannt ( 85 Km ) , Tiznit (91 Km ). Au départ d'Agadir 1- D'Agadir à Tiznit ( 92 Km sud par la P30).Excursion pouvant se poursuivre"en boucle" avec retour par Tafraoute en un superbe circuit,l'un de ceux que l'o ne saurant manquer de faire au cours d'un voyage au Maroc. à moins qu'on ne préfère rejoindre Goulimine,à l'or"e des contrées saharienne. quitter Agadir par l'avenue Mohammed V en direction de Taroudannt. 13 Km: Ait Melloul, ou l'on bifurque à droite vers Tiznit. La route laisse à droite la petite foret d'admin,d'ou proviennent nombre des serpents exhibés par des amuseurs sur les souks du bled et jusqu'à la place Jemma el Fnaa à Marrakech. 30 Km :petite route à droite pour Tifnit (10 Km),belle plage près d'un village de pécheurs. 66 Km:pont sur l'oued Massa sur lequel se trouve,à une dizaine de kilomètres en amont,le barrage Youssef ben Tachfin. Construit de 1969 à 1973,le barrage est une énorme digue de terre compactée,haute de 80 m et longue de 670 . 91 Km :carrefour à droite pour Tiznit, A gauche on peut rejoindre Tafraoute ; tout droit, Goulimine. 2- D'Agadir à Tafraoute.Tres belle excursion qui peut se faire par deux itinéraires différent:par Tiznit ( 198 Km) ou par Ait Baha. 3- D'Agadir à Marrakech par Imin-Tanoute (269 Km nord-est par la P40 jusqu'à Chichaoua,excellente et bien tracée,puis la P10) C'est la voie la plus rapide pour se rendre de l'une à l'autre de ces deux villes. Elle traverse les derniers reliefs du Haut Atlas occidental,dont les sommets atteignent encore près de 2000 m,et ou chênes verts,genévriers et arganiers composent un décor verdoyant animé par de petits troupeaux de chèvres. Quitter Agadir en direction d'Essaouira et prendre à droite avant d'arriver au port,la voie de rocade N qui contourne la ville puis vient longer le pied des collines limitant au nord la vallée du Sous A 13 Km, prendre à gauche la P40. 50 km à Ameskroud,on s'engage dans les premiers contreforts du Haut Atlas. au delà, dans une gorge profonde de l'oued Issen, le barrage de Tamzaourt a ete etabli pour l'irrigation des vergers de la paline du Sous. 57.5 Km :piste à gauche pour Imouzzer des Ida Outanane. 89 Km : autre piste à gauche en durection d' Imouzzer. Piste à droite( très difficile;reservée aux véhicule tout terrain) conduisant à Argana ( 3km ),centre administratif à l'entrée de la vallée de l'Asif N'Ait moussa,haut cours de l'oued Moussa (souk le mardi).L'une des premières activités agricoles de la localité est l'apiculture:la plupart des ruchers sont aménagés dans des cylindres de roseaux enduits d'argile enfumés au moment de la récolte du miel. On voit ici un immense rucher collectif formé de ce type de ruches. A partir d'Argana,la piste ( qui peut être coupée par la neige en janvier et février) permet de rejoindre Imi n-Tanoute,à 75 Km de-là. Elle court au-dessus de la vallée de l'oued Moussa qui pénètre dans une gorge impressionnante. 28 km :Timesgadiouin,marabout et mosquée dans un cimetière non loin de deux petits douars du même nom,situés dans un maquis d'arganiers. 42 Km :Aglagal,petit douar situé en face de la kasba de Bou Takmoust,aujourd'hui en ruines. La piste s'élève ensuite jusqu col de Tizi Maachou (1700m) entre des massifs boisés. 61 Km :Tissian,autre petit douar dans une vallée plantée d'oliviers et d'amandiers. 68 Km :jonction avec la route P40. La route s'écarte da la haute vallée de l'oued Issen. S'élevant progressivement,elle passe au pied des escarpements du djbel Tadrat Ouadou avant d'atteindre un plateau à 1340 m d'attitudes d'ou elle redescend dans la vallée de l'oued Irchalén. 151 Km :Imi n Tanoute,centre administratif. laisser à droite la route de Guemassa,certe plus courte de quelques kilomètres mais étroite, sinueuse et sans intérêt. 196 Km :Chichaoua l'on rejoint la route de Marrakech à Essaouira. 269 Km: Marrakech. 4- D'Agadir à Ouarzazate (375 km par la P32,asphalté,assez accidentés sur les duex dernier tiers du trajet mais néanmoins rapide). D'Agadir,gagnez vers le sud Ait Melloul ou s'embranche la P32. 81 Km : Taroudannt. 133 Km : laissant à gauche la route du Tizi n test ,on franchit à gué deux affluents de l'oued Sous. Environ 30 Km plus loin,superbe point de vue sur la vallée de l'oued et de ses affluents. 167 Km : Aoulouz . la région d'Aoulouz,territoire de la tribu des Ouzguita, se carcterise par un habitat groupé autour d'un grenier forteresse collectif . C'est la seule région du Maroc ou ces greniers sont encore fonctionnels,car l'été la population du village monte dans azibs (refuges de berbères),au pied du Siroua, vers les pâturages et les cultures d'été. Seuls restent dans le village un ou deux gardiens pour surveiller l'Agadir qui compte autant de petite pièces que de familles et ou chacune d'entre elle entasse ses biens les plus précieux: laine ,céréales, tapis .Ces Agadir sont souvent placés sous la protection d'un saint dont la zaouïa d'origine est celle de Tamgrout ou de Timguilcht. au-delà d'Aoulouz, on pénètre dans une forte d'arganiers. 169 Km: Agadir toyksous,village et grenier collectif à droite de la route auprès d'un emplacement de souk. La route s'élève sur les pentes boisées d'un ensellement reliant le djebel Siroua au massif de l'Anti-Atlas. 180 Km :col à 1050 m d'altitude. Belle vue en arrière plan sur la haute vallée de l'oued Sous. 200 Km : Taliouine ,village s'étend à 930 m d'altitude,au milieu de vergers d'amandiers et au pied d'un piton couronné par les ruines d'un Agadir,non loin d'une ancienne des pachas de Marrakech. La tradition veut que le meilleur safran soit produit aux abord de la localité. 239 Km: col du Tizi n TAGHTIN sur la ligne de partage des eaux entre les bassins du sous et du Dra et dur le territoire des Sektana,qui fabriquent des tapis apparenté à ceux des Ouzguita. 285 Km : Tazenakht, qu'une piste relie à Agdz et une route goudronnée à Foum Zguid. Prendre la route S510 jusqu'à Bou Azzer (36km). 8 km plus loin,prendre à droite la route vers les mines de nickel de Irhtem puis Bleida,la mine de cuivre la plus importante de toute l'Afrique du Nord. A une dizaine de kilomètre juste après l'aéroport des mines,une piste très sommaire se dirige vers le sud. il faut abandonner la voiture en faire quelques kilomètres à pied pour se rendre au guelb Tessaout, un neck qui a été arasé et sur lequel,au XVI ,a été édifié un gros village , il n'est plus habité et seules des ruines imposante attesetnt son imprtance d'antan. Au pied du huelb, on peut voir quelques fours qui servaient à fondre le minerai de cuivre;nombreuse scories. Apres Bleida, la piste difficilement praticable pour les voitures de tourisme,se dirige vers Zagora. 300 Km: col du Tizi n Bachkoum à 1700 m : vue à gauche sur l'Anti-Atlas. 313 Km : anezal, ou débouche une piste venan d'Aoulouz. 338 Km prendre à droite pour rejoindre une dizaine de kilomètre plus loin la route Marrakech-Ouarzazate 375 Km: Ouarzazate.
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